La Corée du Sud a lancé une alerte à la sécurité informatique vendredi après des attaques lancées contre des sites internet d'une quarantaine de ministères ou agences gouvernementales, a indiqué la Commission coréenne des communications (KCC).

Selon AhnLab, société privée spécialisée dans la sécurité d'internet, parmi les sites attaqués figurent ceux de la présidence, de l'Etat-major des armées, des ministères des Affaires étrangères, de la Défense et de l'Unification, des services de renseignement, des impôts et du Parlement.

Le porte-parole de la KCC a confirmé ces informations.

L'attaque a été lancée vers 10H00 heure locale. L'intensité des attaques n'a pas encore été déterminée mais certains sites web étaient à nouveau accessibles un peu plus d'une heure après le début des attaques.

Ces attaques, dites de déni de service, ont pour but de rendre indisponible un service et sont souvent menés via des ordinateurs «zombies», agissant à l'insu de leurs propriétaires. Les pirates inondent un réseau pour empêcher son fonctionnement.

En juillet 2009, une attaque informatique massive avait bloqué 25 sites officiels en Corée du Sud et aux États-Unis, dont le Département d'Etat, la Maison Blanche et le Pentagone.

Le chef des services secrets sud-coréens avait accusé le ministère nord-coréen des Télécommunications, mais l'enquête n'avait rien prouvé.