Le géant de la recherche apporte des changements à son algorithme afin que les commerçants qui traitent les consommateurs avec peu de considération ne soient pas récompensés.

Cette décision fait suite à la confession d'un commerçant américain, qui affirmait dans un article publié par le New York Times cette semaine qu'en insultant ses consommateurs, son commerce se retrouvait tout en haut des résultats de recherche de Google.

Il expliquait que l'algorithme de Google ne pouvait faire la différence entre une critique positive et une critique négative. Plus les internautes se plaignaient de son service, plus il montait en importance dans les résultats de recherche. Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en.

Dans un billet publié sur son blogue officiel, Google dit avoir été «horrifié» de lire l'article, mais conclut qu'il ne s'agit pas d'un problème très répandu.

«Notre équipe a développé une solution algorithmique, l'implantée et la solution est déjà en ligne. Je suis ici pour vous dire qu'être méchant est mauvais, et nous espérons que ce sera toujours mauvais pour les affaires dans les résultats de Google», écrit Amit Singhal.

Google n'a pas retenu l'idée de bannir les commerçants qui utilisaient cette technique, affirmant qu'il ne s'agissait pas d'une solution à long terme.

L'entreprise de Mountain View reconnaît toutefois que des gens tenteront toujours de trouver la faille dans son algorithme.

«(...) les tentatives de déjouer le classement de Google (...) ont lieu 24 heures par jour, chaque jour», affirme Google, qui conclut «qu'être méchant pour les consommateurs est mauvais pour les entreprises sur Google».

Doit-on le rappeler, la devise de Google est «Don't be evil».