Le jeune pirate auvergnat condamné pour avoir infiltré le réseau social Twitter, dont un compte au nom de Barack Obama, a annoncé mercredi avoir été licencié par l'entreprise qui l'avait embauché peu après la médiatisation de son histoire.

«J'ai été licencié au mois de juin par Rentabiliweb», une société d'informatique basée en région parisienne qui l'avait embauché en CDI le 25 mai, a expliqué François Cousteix à l'AFP, assurant ignorer les motifs de ce licenciement.

«Malheureusement pour moi, j'ai été trop naïf envers mon employeur qui m'a fait de nombreuses promesses. Ils m'ont dit qu'ils étaient intéressés par mon parcours, m'avaient promis de venir à mon procès, ce qui n'a pas été le cas, de s'occuper de ma carrière», a expliqué M. Cousteix qui dit avoir refusé d'autres propositions pour privilégier ce poste.

Une porte-parole de Rentabiliweb, interrogée par l'AFP, a indiqué que la période d'essai prévue dans son contrat, n'avait pas été «concluante», reconnaissant que la société avait eu «de vraies ambitions pour lui».

«La porte n'est pas fermée et nous continuerons à le suivre», a-t-elle dit.

Rentabiliweb s'était fait connaître au mois de novembre pour avoir voulu organiser une distribution d'argent en pleine rue, une opération de communication dont l'annulation avait entraîné des troubles à Paris.

Au cours de l'année 2009, François Cousteix, jeune chômeur de 23 ans, était parvenu à infiltrer le réseau social Twitter en devinant les mots de passe de comptes ouverts au nom du président américain, de la chanteuse Britney Spears ou des administrateurs de Twitter.

Interpellé fin mars au terme d'une longue enquête franco-américaine, il avait été condamné le 24 juin à cinq mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand pour «intrusion dans un système de données.