Les comiques en herbe qui souhaitent obtenir célébrité et fortune en publiant sur l'internet des vidéos humoristiques doivent d'abord apprendre comment attirer l'attention du public.

Plusieurs créateurs de vidéos drôles publiées sur des sites comme YouTube réalisent avec déception que leurs chefs d'oeuvre n'attirent pas le nombre de visiteurs escompté.Michael Buckley, animateur et scénariste de la comédie What the Buck, diffusée sur YouTube, affirme qu'au moment où la vidéo est disponible sur le site, elle a deux jours pour devenir un succès, sans quoi elle se perdra dans les méandres du cyberespace. Il conseille aux vidéastes de trouver un moyen de faire parler de leurs oeuvres sur Twitter ou Facebook.

Michael Buckley se moque des célébrités et de la culture populaire par le biais de son blogue vidéo, et sa chaîne sur YouTube attire plusieurs millions d'internautes chaque mois.

Il suggère à ceux qui envient sa popularité de s'assurer de renouveler leur contenu s'ils veulent obtenir du succès. Selon lui, «les gens ne veulent pas voir un seul bon clip». Ils aiment les personnes qui offrent du contenu différent chaque semaine ou chaque mois.

Darrin McAfee, de la firme américaine E-Comic Branding/Levity Entertainment Group, affirme qu'il est essentiel de créer l'engouement pour son matériel afin d'attirer des visiteurs. L'une des méthodes qu'il préconise est l'utilisation de ce qu'il appelle «les superfans», soit des internautes très actifs en ligne, qui aiment s'impliquer.

Selon lui, l'une des bonnes façons d'amener les «superfans» à parler de son matériel et de leur offrir, par exemple, des clips exclusifs ou l'accès à des vidéos avant le grand public, de même que des concours.

Ricky Van Veen, cofondateur et rédacteur en chef de CollegeHumor.com, croit toutefois que la création de vidéos humoristique sur Internet n'est pas pour tout le monde. Selon lui, il est possible d'arriver à en vivre, mais une entreprise de taille moyenne à grande n'arrivera pas à faire beaucoup d'argent en produisant un tel contenu.

Il ajoute par ailleurs qu'il peut être difficile de déterminer le genre de contenu qui touchera la corde sensible des internautes. Tout ce qu'il y a à faire, selon lui, est de «créer des vidéos que l'on trouve drôle soi-même et d'espérer qu'elles trouveront un public».

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