Le réseau Twitter, qui connaît présentement un succès phénoménal, devrait sa popularité à un nombre plutôt restreint d'internautes. C'est du moins ce que révèle une étude réalisée par l'École de commerce de l'université Harvard, qui a suivi au mois de mai les messages d'un groupe de 300 000 utilisateurs, comme le raporte un article du Nouvel Observateur.

Selon les résultats de cette enquête, environ 10% des utilisateurs seraient à l'origine de plus de 90% du contenu mis en ligne sur le populaire site de réseautage. Le directeur de l'étude, Mikolaj Jan Piskorski, indique également que plus de la moitié des utilisateurs publient des messages à un intervalle supérieur à 74 jours.

Autre fait saillant de cette étude, contrairement aux plates-formes relationnelles telles que Facebook, les hommes seraient deux fois plus enclins à suivre les  «tweets» d'autres hommes que ceux de femmes. Ces dernières, quant à elles, s'intéresseraient davantage aux messages d'utilisateurs du sexe opposé.

À la lumière de ces résultats, la Harvard Business School conclut qu'il est difficile de considérer le site comme un réel indicateur de tendances au coeur de l'opinion publique.

Néanmoins, selon des données récemment publiées par l'institut Nielsen Online et portant sur le trafic en ligne, Twitter comptait plus de sept millions de visiteurs en février, contre 475 000 à la même époque l'an dernier.

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