Réunis vendredi à Paris, des détectives privés venus d'un peu partout à travers l'Europe ont fait le point sur leur profession, de plus en plus facilitée par les nouvelles technologies.

En quelques clics de souris seulement, les détectives privés arrivent désormais à connaître pratiquement toute votre vie. Ceux que l'on appelle également des agents de recherches privées (ARP), affirment que près de 95% des informations privées sont disponibles librement sur le web.

Dans un article du journal Libération, ces enquêteurs expliquent qu'ils peuvent désormais, particulièrement grâce aux réseaux sociaux, accomplir leur travail beaucoup plus rapidement et de façon plus sécuritaire. «Pourquoi prendre le risque d'enfreindre la loi, alors que 95% des informations sont accessibles facilement et en toute légalité», explique Alain Juillet, haut responsable de l'Etat chargé de l'intelligence économique depuis 2003. «C'est un peu comme si toutes les informations étaient servies sur un plateau».

Grâce à la popularité croissante des nombreux réseaux sociaux, la personne recherchée par les enquêteurs est très facile à retrouver et à identifier. «Les réseaux sociaux sont un outil de travail. Quand on commence une enquête, on vérifie si la personne recherchée a un profil sur Facebook, c'est le b-a ba...», affirme un jeune détective. «Les gens racontent toute leur vie en détail. Et le plus fou: les informations sont exactes, la plupart ne mentent même pas», continue un autre enquêteur, dans le métier depuis plus de quinze ans.

Par professionnalisme, les moins paresseux affirment toutefois qu'ils continuent à vérifier les informations trouvées sur le web. Mais il est clair que plusieurs personnes, qui transmettent leurs informations personnelles au monde entier via les réseaux sociaux, leur facilitent grandement la tâche.

Avec Libération