Plus de 70 sites web exploitent l'investiture de Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, en titrant sur sa prétendue démission, pour propager des codes malveillants, a mis en garde mardi la société de sécurité informatique espagnole Panda Security.

«Barack Obama has refused to be a president», peut-on lire sur ces sites (par exemple, bestbarack.com, jobarack.com, thebaracksite.com...) sur lesquels il n'est pas conseillé de se rendre à moins d'être protégé par un anti-virus.Lorsque on clique sur l'article, une fenêtre s'ouvre, proposant de télécharger un document pour en savoir plus.

«Il s'agit en réalité de fichiers malveillants qui seront installés sur l'ordinateur» afin de le transformer «en PC zombie contrôlé à distance par des pirates» qui peuvent par exemple envoyer par ce biais des spams, explique le laboratoire de Panda Security dans un communiqué.

Selon lui, «cette attaque semble avoir été lancée depuis la Chine car tous les domaines impliqués ont été achetés auprès d'une entreprise chinoise déjà connue pour son implication par le passé dans des cyber-attaques».

La notoriété de Barack Obama a déjà été utilisée par les pirates, notamment lors de la campagne présidentielle, mais jamais à un niveau aussi élevé, a précisé le groupe.