La mairie de Paris a affirmé vendredi que les résultats des mesures effectuées sur les installations wi-fi de quatre bibliothèques parisiennes ont confirmé des niveaux d'ondes électromagnétiques «de 80 à 400 fois inférieurs au seuil réglementaire».

À la demande des syndicats, le wi-fi avait été désactivé dans quatre bibliothèques parisiennes à l'automne dernier à la suite de malaises des agents de ces établissements, «dans l'attente de mesures du niveau de champ électrique».

Dans un communiqué, la mairie indique que «les résultats des mesures effectuées sur les installations wi-fi de quatre bibliothèques ont confirmé des niveaux de 80 à 400 fois inférieurs au seuil réglementaire» et qu'«aucune pathologie n'a été diagnostiquée» chez les agents ayant signalé des maux liés au wi-fi.

Le comité d'hygiène et de sécurité (syndicats et direction des affaires culturelles) doit se réunir le 18 septembre. Les syndicats ont décidé de boycotter cette réunion, arguant que les experts qu'ils demandaient à entendre ont été récusés par la mairie.

Selon l'association «Agir pour l'environnement», qui a prôné «la prudence», les conséquences sanitaires d'une exposition à des champs électromagnétiques «demeurent totalement méconnues».

La mairie a rétorqué que l'accès wi-fi installé dans 59 bibliothèques municipales a des caractéristiques techniques «identiques» aux matériels «déployés dans d'autres lieux du territoire parisien ou français (gares, universités, aéroports voire foyers parisiens)».

Elle a précisé avoit fait voter en juillet par le conseil de Paris un voeu pour la mise en place d'une conférence citoyenne sur les ondes électromagnétiques, «dont les résultats sont attendus au plus tard au printemps 2009».