L'«organization» du Bureau de la condition des personnes handicapées est «responsable du développement de connaissances et de la recherché ayant trait des personnes handicapées» et il contribue à la sensibilisation du «publique» canadien.

«C'est honteux», lance Martine Hébert, une citoyenne qui nous a soumis ce nouveau cas de site internet fédéral bourré de fautes d'orthographe.

Cette fois, il s'agit donc de ce Bureau de la condition des personnes handicapées, qui relève de Ressources humaines et Développement social Canada.

«Leurs budgets ne sont-ils pas assez gros pour embaucher un correcteur? Non seulement c'est plein de fautes, mais en plus, c'est incompréhensible. C'est manifestement le fait d'un logiciel de traduction», se plaint Mme Hébert.

Pas clair? Vraiment?

«La Division de la planification stratégique et des services d'administration fournit le soutien administratif au Bureau, ce qui incluse les budget, la dotation les plans d'activités, administration des contrats ainsi que les fonctions de co-ordination des notes et de la correspondance.»

Le bureau «est centré sur l'atteinte de résultats accessibles pour les Canadiens et les Canadiennes».

Il cherche à mettre en valeur un certain plan d'action «par favoriser la coherence entre les politiques et les programmes» et «créer des réseaux intégrés et orientés ver l'action».

Mais surtout, le Bureau «recherche l'excellence» - le mot est en gras dans le texte - et le Bureau écrit qu'il serait bien content de recevoir les commentaires des citoyens «quant à notre site internet».

Le Bureau attend donc vos commentaires à l'adresse suivante: Bureau de la condition des personnes handicapées, 25, rue Eddy, bureau 100, Gatineau (Québec) K1A 0M5. Téléphone: 1-800-622-6232. Télécopieur: 1-819-953-4797

Pema Lhalungpa, responsable des communications au ministère des Ressources humaines et Développement social Canada, nous a transmis la réaction officielle par courriel. La voici textuellement. «Aussitôt que le ministre a été mis au courant du problème, il a signalé au ministère que cela était inacceptable. Il les a chargés de corriger l'erreur immédiatement et de lui informer des nouvelles procédures afin de garantir que cela n'arrivera plus.»

Au bureau du Commissariat aux langues officielles, le porte-parole Robin Cantin n'a pas du tout paru surpris de savoir qu'un site internet fédéral était dans un français lamentable.

Le Commissariat aux langues officielles a présenté hier son rapport sur l'état du bilinguisme au Canada.