Jusqu'à récemment, l'internet semblait être le dernier lieu où pauvres et riches se retrouvaient en quelque sorte sur un pied d'égalité.

Qui que vous soyez, vous pouviez ouvrir un compte sur Facebook ou MySpace et tenter d'entrer en contact avec n'importe qui, contrairement à ce qui se passe dans la vraie vie où riches et pauvres évoluent souvent dans des univers distincts.

Cela est de moins en moins vrai.

Les divisions se creusent sur l'internet aussi, et les sites de réseautage social réservés aux très riches gagnent en popularité, rapporte le magazine Forbes sur son site internet.

Selon un sondage du Luxury Institute réalisés auprès de 805 personnes dont le revenu excède 150 000$ US par année, la hausse du nombre de gens fortunés membres d'un réseau social en ligne a été de 27% entre 2007 et 2008.

Inquiets de voir leur intimité dévoilée ou de recevoir trop de «pokes» et de sollicitations indues, ces gens riches se tournent cependant vers des sites auxquels le commun des mortels n'a pas accès.

C'est le cas par exemple de aSmallWorld, lancé en 2004, ou encore de Diamound Lounge et de Squa.re, apparus cette année.

Dans le cas de aSmallWorld, qui compte 320 000 membres, seuls quelques membres triés sur le volet ont le droit de vous inviter à rejoindre le site.

Une fois membre du réseau, il est possible de participer au forum de discussion et de consulter des petites annonces, une liste d'événements mondiaux et un guide pour les voyages de luxe.

D'autres sites, comme DiamondLounge, comptent aussi peu que 150 membres et sont davantage orientés vers les loisirs et les fêtes. Là aussi, les membres sont soigneusement sélectionnés.

LuxuryRatings.com, lui, est ouvert à tous mais coûte 250$ par année.

Pour conserver leur pouvoir d'attraction, ces sites doivent toutefois s'assurer de rester exclusifs, puisque dès qu'un nombre important de personnes peut accéder à un club sélect, ce n'en est soudainement plus un.