Un employé, fâché d'avoir perdu son emploi à TQS, a joué un malin tour au géant Remstar, en redirigeant le site internet de la compagnie à une page pornographique du magazine Playboy.

C'est ce que rapporte Le Journal de Montréal ce matin en précisant que la situation a été constatée hier par le blogueur Dominique Arpin.

Le porte-parole de Remstar, Jean-François Lebrun, ignorait ce nouveau lien hier, mais n'y voyait pas trop de problème compte tenu de la différence de nom utilisé.

Le site officiel est en effet remstarcorp.com et le subterfuge remstar.ca .

L'auteur a finalement retiré le lien vers Playboy. Il a confié avoir «agi sur un coup de tête en apprenant [sa] mise à pied et la fermeture de la salle de nouvelles».

Cette histoire est un exemple typique de cybersquattage, qui consiste à acheter un nom de domaine ressemblant à la compagnie visée et de le rediriger vers de la publicité.