Une femme qui estime que la campagne de l'industrie du disque américaine contre le piratage musical menace et intimide des internautes innocents a déposé une nouvelle plainte dans laquelle sont lancées des accusations de racket, de fraude et d'espionnage illégal.

Une femme qui estime que la campagne de l'industrie du disque américaine contre le piratage musical menace et intimide des internautes innocents a déposé une nouvelle plainte dans laquelle sont lancées des accusations de racket, de fraude et d'espionnage illégal.

Tanya Andersen a dans un premier temps intenté une action en justice contre la Recording Industry Association of America (RIAA), des représentants de l'association ayant menacé d'interroger sa fille si elle ne versait pas des milliers de dollars pour cause de téléchargements constituant une violation des droits d'auteur.

Après modifications, une nouvelle plainte a été déposée vendredi dernier à Portland afin d'obtenir le statut de class action (action de groupe) pour d'autres personnes qui auraient été prises pour cible lors de la campagne de l'industrie du disque contre le piratage et par la compagnie embauchée par la RIAA, MediaSentry.

Dans cette plainte, la RIAA et MediaSentry sont accusées de s'être rendues coupables d'espionnage, en faisant appel à des enquêteurs qui sont «illégalement entrés dans les disques durs de dizaines de milliers de citoyens américains» en violation des législations dans «pratiquement chaque État du pays».

Les informations obtenues, selon la plainte, ont servi à intenter des actions en justice pour intimider les internautes.

L'avocat Lory Lybeck a précisé que la plainte visait en partie à contraindre l'industrie phonographique à révéler l'ampleur de ces activités d'espionnage.