Un tiers des vidéos consultées sur la Toile le sont sur la filiale de Google.

Un tiers des vidéos consultées sur la Toile le sont sur la filiale de Google.

YouTube est le premier site pour visionner des vidéos dans le monde. L'investissement fin 2006 de la firme de Mountain View pour s'offrir la plateforme était donc pertinent même si une vraie monétisation de l'audience n'est pas encore au rendez-vous.

Une étude réalisée par la société d'études comScore met en exergue cette position dominante.

Sur près de neuf milliards de vidéos regardées dans le monde au mois de janvier 2008, YouTube peut en revendiquer le tiers.

Pour l'instant, le record de consultations de vidéos sur YouTube a eu lieu au mois de décembre 2007 avec plus de 10,1 milliards de vidéos regardées en seulement un mois.

Conséquence de cette situation, les sites de Google détiennent 34,4 % de parts de marché soit 3,4 milliards de vidéos regardées chaque mois.

À lui seul, le site YouTube représente 96% des vidéos étiquetées Google.

Derrière, la concurrence se partage les miettes. On trouve ainsi Fox Interactive Media avec 584 millions de vidéos consultées (6% du marché).

À la troisième place du podium, les sites de Yahoo avec 315 millions de vidéos visionnées (3.2%). Enfin, les sites de Microsoft occupent la plus mauvaise place à savoir «la quatrième marche» avec 199 millions de vidéos soit 2% de parts de marché.

Toujours selon le document publié par comScore, au mois de janvier 2008, plus de 139 millions d'internautes américains passent en moyenne 206 minutes à regarder des vidéos «en mode live».

Sur ce total, 80 millions passent 110 minutes sur les sites de Google, 53,9 millions sur le réseau de Fox, 36,3 millions sur les sites Yahoo et enfin 21.9 millions sur AOL LLC.

Formidable machine à audience, YouTube devra néanmoins régler différents problèmes. On l'a dit, la question de la monétisation reste entière.

Par ailleurs, la plateforme doit encore gérer les plaintes de certains éditeurs de contenus comme Viacom qui lui réclame toujours un milliard de dollars suite à la reprise illégale de certains de ces programmes TV.