Un adolescent néo-zélandais a été arrêté, soupçonné d'avoir mis la pagaille dans plus d'un million d'ordinateur infectés par un virus de sa conception, ce qui aurait coûté quelque 20 millions de dollars à ses victimes, a indiqué vendredi la police.

Un adolescent néo-zélandais a été arrêté, soupçonné d'avoir mis la pagaille dans plus d'un million d'ordinateur infectés par un virus de sa conception, ce qui aurait coûté quelque 20 millions de dollars à ses victimes, a indiqué vendredi la police.

Originaire d'Hamilton dans l'île nord du pays, l'adolescent de 18 ans dont le surnom sur internet était «AKILL», avait élaboré un virus «très sophistiqué» indétectable par les logiciels anti-virus, a déclaré Maarten Kleinjtes, directeur du laboratoire sur la criminalité électronique de la police de Nouvelle-Zélande.

Ce virus, qui a été utilisé par d'autres cyber-criminels, permettait d'avoir accés aux noms d'utilisateurs et aux mots de passe ainsi qu'à toutes les informations des cartes de crédit de ses victimes.

La police néo-zélandaise a travaillé avec le FBI (police fédérale américaine) pour mettre à jour ce réseau.

L'enquête avait été déclenchée après une attaque impliquant quelque 50 000 ordinateurs qui a détruit le serveur central de l'université de Pennsylvannie aux Etats-Unis, l'an dernier.

L'adolescent, qui encourt jusqu'à dix ans de prison, n'a pas encore été inculpé et coopère à l'enquête, a également indiqué la police.