Un sondage réalisé au printemps dernier pour le compte de Vidéotron indique que 80 % des adolescents sont conscients des dangers qui existent sur internet, mais que malgré tout, ils ne se protègent pas et continuent à avoir des comportements non sécuritaires.

Un sondage réalisé au printemps dernier pour le compte de Vidéotron indique que 80 % des adolescents sont conscients des dangers qui existent sur internet, mais que malgré tout, ils ne se protègent pas et continuent à avoir des comportements non sécuritaires.

C'est pourquoi la Tournée vigilance sur le Net a été mise sur pied pour rejoindre principalement les étudiants des première, deuxième et troisième secondaires, de même que leurs parents afin de les aider à mieux se protéger des dangers qui les guettent.

C'est en Outaouais qu'a été lancée cette tournée qui parcourra le Québec au cours des prochains mois. Trois écoles secondaires de la région ont été visitées, permettant ainsi à quelque 1500 adolescents de profiter de judicieux conseils.

Animées par le populaire comédien de VrakTV, Antoine Mongrain, avec le concours virtuel M. Net lui-même, Denis Talbot, qui a conçu le programme, les conférences interactives d'une trentaine de minutes abordent notamment les cinq dangers les plus fréquents sur internet.

«Les jeunes connaissent les dangers du clavardage, du vol d'identité, des prédateurs sexuels, de l'intimidation et des fraudeurs. Mais ils continuent à avoir des comportements non sécuritaires. Lors de notre présentation, nous leur donnons des exemples très concrets de dangers qu'ils peuvent rencontrer et les outils pour les éviter», explique Antoine Mongrain.

Clavardage et Facebook

Par exemple, on sait bien que les jeunes adorent clavarder et partager leur page de Facebook. Mais savent-ils vraiment avec qui ils parlent sur internet ? Une personne mal intentionnée pourrait amasser assez d'informations sur eux pour leur faire du tort ou voler leur identité.

On leur conseille donc de ne jamais accepter de rendez-vous en personne avec un inconnu et choisir un pseudonyme neutre pour qu'il ne puisse pas se faire identifier par l'autre personne.

On constate également que 40 % des gens utilisent le nom de leur animal de compagnie comme mot de passe pour accéder à leur numéro d'identification personnelle (NIP), leur carte de crédit ou leur boîte de courriels. Certains utilisent le même mot de passe pour plusieurs applications.

«Un fraudeur n'a qu'à vous parler de votre animal et vous faire dire son nom et il y a de fortes chances que ce soit votre mot de passe et qu'il puisse facilement avoir accès à plusieurs renseignements sur vous», mentionne Antoine.

À certains endroits, des conférences sont également organisées pour les adultes, comme ce fut le cas, hier soir, à l'école secondaire Hormisdas-Gamelin, dans le secteur Buckingham.

Pour les jeunes qui n'auront pas la chance de recevoir la visite de la Tournée vigilance sur le Net, les enseignants pourront prochainement retrouver l'intégral de la conférence sur le site vigilancesurlenet.com.