L'autorité de la concurrence australienne a indiqué mardi n'avoir pas d'objection au projet controversé de rachat par le groupe internet Google de la régie publicitaire en ligne DoubleClick.

L'autorité de la concurrence australienne a indiqué mardi n'avoir pas d'objection au projet controversé de rachat par le groupe internet Google de la régie publicitaire en ligne DoubleClick.

«Dans ce contexte, la Commission australienne de la concurrence et de la consommation (ACCC) a considéré que cette fusion ne déboucherait pas sur une atteinte significative à la concurrence sur le marché australien», a indiqué dans un communiqué l'ACCC.

Google a pour sa part qualifié cette décision de première mondiale au sein des organismes de régulation de la concurrence.

DoubleClick agit comme intermédiaire entre annonceurs et éditeurs de sites internet, en organisant le placement de publicités sur les pages web. Google avait annoncé en avril vouloir le racheter pour 3,1 milliards de dollars.

Google fait depuis face à une vague de critiques contre cette opération. Les détracteurs redoutent un monopole sur le marché de la publicité en ligne, dont le moteur de recherche contrôle déjà 32%. Microsoft en particulier argumente que l'opération va réduire la concurrence.

Les associations de consommateurs craignent de leur côté que la combinaison entre le premier moteur de recherche d'internet et la plus grosse société de publicité ciblée en ligne menace la protection des données privées de plus d'un milliard d'internautes.

Trois d'entre elles ont demandé aux autorités américaines de la concurrence de bloquer l'opération.

Le 22 octobre, la Commission européenne a décidé de prolonger son examen initial de ce projet, se donnant jusqu'au 13 novembre pour décider soit d'autoriser l'opération, soit de lancer une enquête approfondie.