Le Premier ministre néo-zélandais Helen Clark a affirmé mardi que des ordinateurs gouvernementaux avaient été la cible de pirates mais qu'aucun dossier confidentiel n'avait été exposé.

Le Premier ministre néo-zélandais Helen Clark a affirmé mardi que des ordinateurs gouvernementaux avaient été la cible de pirates mais qu'aucun dossier confidentiel n'avait été exposé.

«Les agences de renseignement m'ont assuré qu'aucune information classée n'avait été exposée», a déclaré Mme Clark à la presse.

Elle a également déclaré savoir quels pays étaient impliqués dans ces cyber-attaques, mais que le gouvernement n'avait pas encore soulevé la question auprès des auteurs présumés.

«Ce n'est pas quelque chose d'unique, plusieurs pays ont récemment été visés par des attaques sur leur système informatique», a déclaré Helen Clark.

Un peu plus tôt dans la journée, Warren Tucker, directeur de l'agence de renseignement de Nouvelle-Zélande (SIS), avait indiqué que des gouvernements étrangers avaient tenté de pirater les ordinateurs du gouvernement.

Cité par le Dominion Post, M. Tucker avait dit que les sites internet du gouvernement avaient été visés, que des informations avaient été subtilisées et que des logiciels difficiles à détecter avaient été installés pour prendre le contrôle des réseaux informatiques.

En France, le secrétaire général de la défense nationale (SGDN), Francis Delon, a déclaré samedi que des systèmes d'information français avaient également victimes de cyber-attaques, avec «passage par la Chine», comme l'ont été également des services officiels des États-Unis et d'Allemagne.

La Chine a officiellement démenti jeudi que son armée soit à l'origine de telles attaques.

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