Le gouvernement chinois a refusé lundi de réagir à de nouvelles accusations portant sur des cyber-attaques qui auraient cette fois visé des systèmes d'information français et seraient passées par la Chine.

Le gouvernement chinois a refusé lundi de réagir à de nouvelles accusations portant sur des cyber-attaques qui auraient cette fois visé des systèmes d'information français et seraient passées par la Chine.

«Nous n'avons rien à dire à ce sujet», a déclaré un porte-parole du ministère chinois de la défense, interrogé par l'AFP.

Samedi, le secrétaire général de la défense nationale (SGDN) française, Francis Delon, avait affirmé avoir «la preuve» de cyber-attaques avec «un passage par la Chine».

«Mais je suis prudent. Quand je dis Chine, cela ne veut pas dire gouvernement chinois. Nous n'avons pas non plus d'indication qu'il s'agit de l'Armée populaire chinoise», avait-il ajouté, précisant que ces attaques étaient à mettre en relation avec celles signalées «aux États-Unis et en Allemagne».

Selon une source proche du dossier, parmi les cibles en France figurait le site internet du ministère de la Défense.

La Chine avait démenti jeudi que son armée ait mené des attaques contre des systèmes informatiques sensibles de pays étrangers, après plusieurs articles parus récemment dans la presse européenne.

Selon le Financial Times, les militaires chinois avaient réussi à pirater en juin le système informatique du Pentagone qui a reconnu avoir été la cible de tentatives d'attaques provenant «d'États et d'organisations non-étatiques variés».

Deux journaux britanniques, The Times et The Independent, ont écrit que des réseaux informatiques du gouvernement britannique avaient subi le même sort.

L'hebdomadaire Der Spiegel a affirmé que le gouvernement allemand avait été victime de programmes dits «chevaux de Troie», qui proviendraient de l'armée chinoise, sans toutefois identifier sa source.

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