Les représentants de Facebook et de ConnectU se sont retrouvés en cour hier pour une histoire de présumé plagiat. Le juge a rabroué ceux qui accusent le créateur de Facebook d'avoir volé leur idée.

Les représentants de Facebook et de ConnectU se sont retrouvés en cour hier pour une histoire de présumé plagiat. Le juge a rabroué ceux qui accusent le créateur de Facebook d'avoir volé leur idée.

Le juge Douglas Woodlock a donné deux semaines aux administrateurs de ConnectU pour fournir des preuves qu'ils ont été victimes de plagiat. Facebook aura ensuite deux semaines pour répliquer.

«Les discussions de dortoir ne constituent pas un contrat, je veux donc le voir», a déclaré le juge à l'avocat des jumeaux Cameron et Tyler Winklevoss et Divya Narendra.

Ceux-ci affirment qu'ils ont recruté Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, pour les aider à concevoir un site de réseautage social appelé au départ Harvard Connect, devenu ConnectU.

Selon la poursuite, Mark Zuckerberg aurait volé le code source de ConnectU pour créer Facebook. Il a lancé son propre site, appelé au départ Thefacebook.com, en février 2004.

Aucun contrat formel n'aurait été signé entre Mark Zuckerberg et les fondateurs de ConnectU, si bien que les preuves reposent sur des courriels et des messages laissés sur des répondeurs.

Hier, le juge qui entend la cause s'est inquiété que le but de la poursuite ne soit pas «de régler une dispute mais de donner un avantage pour un éventuel arrangement hors cour».

Les représentants de Facebook se sont dits satisfaits de l'audience.

«Nous continuons à être en désaccord avec les allégations selon lesquelles Mark Zuckerberg a volé des idées ou du code pour bâtir Facebook», a déclaré Brandee Barker dans un communiqué.

Facebook a plus de 30 millions de membres répartis à travers le monde, tandis que ConnectU en a moins de 100 000.

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