Si les fuites concernant le septième et dernier «Harry Potter» se font de manière virtuelle, sur la Toile, fut un temps (!) où elles se sont faites en chair et en os, en papier et en encre.
Si les fuites concernant le septième et dernier «Harry Potter» se font de manière virtuelle, sur la Toile, fut un temps (!) où elles se sont faites en chair et en os, en papier et en encre.
Ainsi, le 4 juillet 2000, soit quatre jours avant la sortie de Harry Potter and the Goblet of Fire (Harry Potter et la coupe de feu), le quatrième titre de la série, le Washington Post révélait, photo à l'appui, qu'une fillette de 8 ans vivant en Virginie était en possession du fameux livre. Un ami de la famille l'avait trouvé dans une librairie où il aurait atterri par accident - et par erreur.
Nouveau psychodrame avant la sortie de Harry Potter and the Order and the Phoenix (Harry Potter et l'Ordre du phénix), en 2003. D'abord, le 5 mai, deux exemplaires du livre avaient été retrouvés dans un champ, non loin de l'imprimerie anglaise chargée de son impression; puis, en juin, des milliers d'exemplaires avaient, trois jours avant la sortie du livre, été dérobés dans un entrepôt du nord-ouest de l'Angleterre. Le camion avaient été retrouvé à Manchester, mais on avait eu chaud, hein?!
Au même moment, de ce côté-ci de l'Atlantique, J.K. Rowling intentait une poursuite de 100 millions contre le New York Daily News qui avait diffusé des détails sur le roman qu'il avait trouvé dans un magasin de Brooklyn. Et une Montréalaise de 23 ans faisait la une de The Gazette après avoir acheté un exemplaire du roman dans une grande surface, 10 jours avant... le grand jour.
Enfin, en juin 2005, plus d'un mois avant le lancement officiel de Harry Potter and the Half-Blood Prince (Harry Potter et le prince de sang-mêlé), le livre se payait un petit tour... dans la rubrique des faits divers. En effet, deux hommes avaient tenté de vendre à des quotidiens un exemplaire volé et l'un d'eux avait ouvert le feu sur un journaliste qui avait accepté de les rencontrer, mais avait averti la police du lieu de rendez-vous. Encore une fois, une fin heureuse: les livres avaient été récupérés; les voleurs, arrêtés. Ah oui, et le journaliste n'avait pas été blessé.
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