Un tiers des adolescents américains utilisateurs d'Internet ont déjà été victimes de cyberintimidation.

Un tiers des adolescents américains utilisateurs d'Internet ont déjà été victimes de cyberintimidation.

La plainte la plus fréquente est la diffusion d'information privée, davantage que les menaces directes, indique une étude de Pew Internet Project.

Les filles sont plus visées que les garçons. Les adolescents qui donnent leur véritable identité en ligne deviennent plus vulnérables.

Les adolescents considèrent que la plupart des cas d'intimidation survient hors ligne.

32% des adolescents interrogés ont été victimes d'intimidation, qu'il s'agisse de messages privés diffusés à d'autres, de messages agressifs, de rumeurs malveillantes à leur sujet, de photographies gênantes diffusées sans leur avis.

Plus les enfants accèdent aux réseaux sociaux tels que MySpace ou Facebook, plus ils sont susceptibles de partager des données personnelles avec d'autres.

L'enquête montre que 39% des utilisateurs de réseaux sociaux ont été cyberintimidés d'une manière ou d'une autre, contre 22% pour les adolescents qui ne vont pas sur ces réseaux.

«Dans ma classe, il y a un garçon que tout le monde déteste. Une fille a créé un espace personnel sur MySpace, et maintenant tout le monde y va pour dire de mauvaises choses sur lui», raconte une jeune fille de 16 ans, interrogée durant l'enquête.

Certains réseaux sociaux comme MySpace ou Bebo emploient du personnel pour débusquer le contenu inapproprié.

D'après Pew, les adolescents utilisent la cyberintimidation parce qu'il suffit de quelques clics de souris et que l'impact y est multiplié.

«Les gens pensent qu'ils sont un million de fois plus fort parce qu'ils peuvent se cacher derrière leur ordinateur», commente un adolescent interrogé par Pew.

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