La scène avait quelque chose de surréaliste mercredi, au Téléjournal. Dans un reportage de Luc Chartrand, on voyait des employés dans un bureau de Paris s'esclaffer en regardant un sketch des Têtes à claques.

La scène avait quelque chose de surréaliste mercredi, au Téléjournal. Dans un reportage de Luc Chartrand, on voyait des employés dans un bureau de Paris s'esclaffer en regardant un sketch des Têtes à claques.

C'est que dans un article paru mardi dans le journal Le Monde, on apprenait que nos cousins se prennent d'affection eux aussi pour les affreuses créatures de Michel Beaudet: on compte 800 000 visiteurs uniques en provenance de la France sur le site des Têtes à claques.

Et là-bas aussi, les publicitaires se montrent intéressés, si bien que M. Beaudet se demande s'il ne devrait pas traduire ses sketches qui, pourtant, font déjà le bonheur des internautes français.

Les premières réactions sur le site du Monde: «Non, pas de traduction! On les comprend.» Si nous les trouvons nous-mêmes pittoresques, imaginez ce que ce doit être à l'oreille des Français d'entendre «Cé bon dé Pop Tarts.»