Plus de 500 participants de plusieurs nationalités, policiers, gendarmes, magistrats ou juristes, ont pris part jeudi au premier forum international sur la cybercriminalité, organisé à Marcq-en-Baroeul, près de Lille.

Plus de 500 participants de plusieurs nationalités, policiers, gendarmes, magistrats ou juristes, ont pris part jeudi au premier forum international sur la cybercriminalité, organisé à Marcq-en-Baroeul, près de Lille.

«L'adjonction des termes "cybercriminalité" et "international" est presque redondante», a déclaré en ouverture du forum Daniel Canepa, préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, appelant à répondre à la cybercriminalité de manière «décloisonnée: internationale, interministérielle et inter-services».

Évoquant de «nouvelles menaces dont les conséquences sont loin d'être virtuelles», M. Canepa a invité à créer «un véritable ordre public du cyberespace».

«Il y a besoin d'une solution globale», a confirmé Esther George, membre du Crown Prosecution Service, l'équivalent du parquet, à Londres. «Les criminels (qui utilisent internet, ndlr) ne se préoccupent pas de savoir où leur victime se trouve», a-t-elle ajouté, insistant sur la nécessité qu'ils n'aient «plus aucun endroit où se cacher dans le monde».

Plusieurs ateliers et tables rondes, sur la protection des personnes vulnérables, les législations et les dispositifs de lutte nationaux, la criminalité organisée et numérique ou la protection des systèmes informatiques, ont réuni les différents participants au forum.

Des membres du parquet britannique, de la gendarmerie canadienne, de la police judiciaire fédérale belge, de la Commission européenne ou des policiers, gendarmes et juristes français ont notamment participé aux débats.