Le fournisseur d'accès Internet et câblodistributeur Vidéotron demande à ceux qui offrent des téléchargements de vidéo et de musique en ligne d'assumer une partie des coûts que cela engendre, puisque les téléchargements gobent de plus en plus de la bande passante disponible.

Le fournisseur d'accès Internet et câblodistributeur Vidéotron demande à ceux qui offrent des téléchargements de vidéo et de musique en ligne d'assumer une partie des coûts que cela engendre, puisque les téléchargements gobent de plus en plus de la bande passante disponible.

Dans un communiqué résumant son allocution devant les délégués du quatrième Forum canadien des télécommunications, hier, le patron de Vidéotron, Robert Dépatie, a dit souhaiter voir le gouvernement fédéral imposer un tarif de transport aux studios de cinéma et aux maisons de disques, pour qu'ils défraient une partie du développement de la bande large.

Il a affirmé que Vidéotron aura dépensé, en 2006 seulement, quelque 300 millions $ à cette fin. Son abonné moyen utilise quatre fois plus de bande passante qu'il y a un an.

M. Dépatie estime qu'il est injuste que des entreprises comme Apple et Amazon.com utilisent gratuitement ce service, qu'il compare à une livraison sans frais.

À un moment où Ottawa envisage une déréglementation de l'industrie des télécommunications, tous les principaux intervenants - des entreprises téléphoniques aux fournisseurs de services sans fil à l'industrie du câble - cherchent à se faire entendre.

En ce qui a trait à la téléphonie cellulaire, M. Dépatie estime que le Canada traîne loin derrière dans le domaine de la compétitivité des prix et de la technologie parce que, dit-il, les règles en place sont discriminatoires à l'endroit des nouveaux-venus dans le domaine, comme Vidéotron.