La maison de disque EMI a signé un accord avec la société new-yorkaise SpiralFrog pour diffuser gratuitement aux États-Unis de la musique en ligne en se finançant par la publicité, imitant ainsi Universal Music, selon un communiqué de SpiralFrog publié mercredi.

La maison de disque EMI a signé un accord avec la société new-yorkaise SpiralFrog pour diffuser gratuitement aux États-Unis de la musique en ligne en se finançant par la publicité, imitant ainsi Universal Music, selon un communiqué de SpiralFrog publié mercredi.

SpiralFrog et Universal Music (groupe Vivendi) avaient annoncé la semaine dernière la signature d'un accord similaire, portant sur les États-Unis et le Canada.

En plus de l'accès aux musiques d'EMI, les utilisateurs de SpiralFrog pourront se procurer gratuitement les textes en anglais des chansons de leur choix, a fait valoir la jeune société américaine.

«Les accords avec EMI et Universal Music montrent clairement que l'industrie du disque a pris conscience du potentiel de notre modèle, qui l'aidera à combattre le piratage en proposant une alternative au téléchargement gratuit, dont les fichiers sont souvent de mauvaise qualité, incomplets et contaminés par des programmes espion (spyware)», a commenté Robin Kent, patron de SpiralFrog, cité dans le communiqué.

Les détails concrets et financiers de l'accord avec EMI n'ont pas été précisés dans l'immédiat.

Le téléchargement gratuit et légal proposé par SpiralFrog vient contrer le modèle payant établi par le leader de la musique en ligne légale, Apple et son service d'achat de musique iTunes, qui propose des chansons contre paiement de 99 cents.