L'étiquette Tacca est devenue hier la première maison de disques québécoise à disposer de sa propre boutique de musique numérisée.

L'étiquette Tacca est devenue hier la première maison de disques québécoise à disposer de sa propre boutique de musique numérisée.

Ce magasin virtuel permet aux fans de Kevin Parent, de Dumas ou de France D'Amour d'acheter un album complet ou des chansons à la pièce en format mp3. Des disques compacts, des affiches ainsi qu'une foule d'autres objets promotionnels figureront au catalogue avant longtemps.

La mise sur pied de ce magasin virtuel constitue un pas de plus dans Internet pour Tacca, déjà présente sur les principaux sites de téléchargement légaux.

«L'industrie du disque a tort de se méfier des nouvelles technologies. Elle ne doit pas se cacher et faire comme si elles n'existaient pas. Il faut s'essayer. Il vaut mieux plonger, quitte à se réajuster par la suite», estime Pierre-Luc Durand, directeur des affaires de l'étiquette qui abrite aussi Anik Jean.

L'option de la boutique en ligne s'est imposée puisque Tacca exploite déjà les sites Internet de ses artistes et que ceux-ci cherchaient des moyens de vendre des articles promotionnels.

«Créer une boutique par artiste devenait un peu complexe, alors on a songé à en créer une seule», dit Pierre-Luc Durand. Vu l'essor des ventes de musique numérique, il fallait y intégrer la vente de fichiers mp3.

La boutique Tacca (www.boutiquetacca.com) a calqué ses prix sur ceux de iTunes, la référence en la matière: un album numérisé coûte 9,99$, alors qu'une chanson seule se vend 99¢.

Pierre-Luc Durand assure que les mp3 vendus par Tacca sont de haute qualité et qu'ils sont compatibles tant avec les iPod qu'avec les autres baladeurs numériques. «Il faut que ça fonctionne partout», dit-il.