Bizarrement, la publicité sur Internet semble être mieux acceptée par les consommateurs et pourtant, elle n'a franchement rien de virtuel.

Bizarrement, la publicité sur Internet semble être mieux acceptée par les consommateurs et pourtant, elle n'a franchement rien de virtuel.

La publicité en ligne peut rapporter très gros. Et ce ne sont pas les quatre mastodontes du Web, Google, Yahoo, MSN et AOL qui se partagent 84% du marché publicitaire (Forrester), qui diront le contraire.

La compétition fait rage dans ce secteur et cela devrait encore se corser avec le perpétuel renouvellement de services des moteurs de recherche.

En 2005, les liens sponsorisés (c'est à dire payé par l'annonceur) ont généré un chiffre d'affaires de 48 millions d'euros de chiffre d'affaires aux États-Unis et 1,4 million d'euros en Europe. Et d'après les analystes de Forrester, il devrait atteindre 1,8 milliard d'euros en 2006 en Europe, puis 2,2 milliards en 2008.

Les liens commerciaux sont les plus importants pour les moteurs de recherche, Google Yahoo et MSN les différencient en les plaçant avant les autres résultats. Généralement, l'internaute ne sait pas qu'il existe une différence entre ses liens. Pourtant, elle est de taille, puisque l'annonceur doit en moyenne débourser entre 0,015 centime* et 15 centimes le clic sans compter qu'il doit également s'offrir un certain nombre de mots-clés en fonction de sa cible.

Du coté du trublion du Web, Google l'on expérimente depuis le début du mois de juillet le «Cost per action», «coût par achat», une nouvelle méthode de facturation qui ne facturerait à l'annonceur que les commandes.

«Révolutionner la publicité en ligne»

Nouvel entrant dans l'univers des moteurs de recherche, l'américano-chinois Accoona a bien l'intention de se faire remarquer. Intrigué par les déclarations du président du groupe, Eckart Pfeiffer, lors du lancement du moteur en .eu le premier juillet, qui affirmait qu'Accoona «révolutionner la pub sur les moteurs de recherche», silicon.fr a souhaité en savoir davantage sur cette mystérieuse stratégie.

Pour se faire une place au soleil, comme l'explique Nicolas Goldstein, Strategic Businesss Development d'Accoona, «il faut se différencier des autres moteurs de recherche, pour cela nous lançons le pay per lead, c'est à dire de la vente de contrat qualifié dont le mot d'ordre est la mise en compétition entre les acteurs d'un même secteur. Ce système innovant repose en back office sur une plate-forme d'enchère (POAP), le plus offrant l'emporte. Notre objectif est de créer la première place de marché en ce qui concerne l'intention d'achat.»

En clair, Accoona combine la recherche traditionnelle par mots clés avec un système intelligent qui permet de prédéfinir les critères comme le prix par exemple parmi plusieurs offres et obtenir au moins quatre réponses pertinentes.

Pour accéder au nouveau moteur de recherche

* un centime d'euro = 1,41 cent CAN