Des petits malins détournaient des images des matchs de la Coupe du monde et tentaient d'en tirer de l'argent. Leur entreprise n'aura pas tenu longtemps.

Des petits malins détournaient des images des matchs de la Coupe du monde et tentaient d'en tirer de l'argent. Leur entreprise n'aura pas tenu longtemps.

Voilà qui fait 1-0 pour les anti-pirates. L'explication est simple. Le site rediffusait en «streaming» (léger différé sans stockage sur le disque dur) les matchs de la coupe du monde sans en avoir le droit.

L'UEFA (L'Union des associations européennes de football) et l'opérateur BskyB viennent donc d'obtenir la fermeture d'un site au modèle économique plus que suspect: le re-broadcast interdit.

Les trois responsables du site Sportingstreams.com ont bien été convoqués devant la justice britannique. Face à la démesure de l'arnaque, le juge a rapidement délibéré devant un banc des accusés désert...

L'affaire était vraiment perdue d'avance et le juge Justice Lindsay a rendu un verdict rapide pour éviter une perte de temps en procédure inutile. Qui plus est, l'absence des trois personnes en charge du site qui n'ont même pas organisé leur défense n'a pas arrangé les choses.

Le pire dans cette affaire est que l'URL réclamait un abonnement aux internautes. Après ce paiement, ils pouvaient ensuite regarder les matchs de cricket de football ou de tennis.

Aujourd'hui, le site est fermé, et la page d'accueil a été remplacée par du texte dans lequel les administrateurs du site expliquent qu'aucun remboursement ne sera possible.

Interrogé par le site Outlaw.com, le juge Lindsay a estimé qu'un verdict sommaire suffisait parce que:« les accusés ne pouvaient pas se défendre dans cette affaire perdue d'avance». Elle n'a pas donné de détails plus importants sur le montant estimé du préjudice.

«Le dossier des plaignants est plein de courriers qui ont été envoyés aux administrateurs du site, mais ces lettres sont restés sans réponses» a précisé le juge. «En plus, les trois accusés ont affiché un profond mépris et du cynisme à l'égard des règles du copyright de l'UEFA ainsi qu'une forte détermination à poursuivre leur activité illégale probablement très rentable» précise-t-elle.

C'est sûr qu'avec une équipe pareille le site ne pouvait pas passer le second tour...