Un homme de Rimouski propose sur le web une collection de foetus humains renfermés dans des bocaux de formol, moyennant une somme de 5500 $ pour une collection de 13 foetus représentant les différents stades d'une grossesse.

Un homme de Rimouski propose sur le web une collection de foetus humains renfermés dans des bocaux de formol, moyennant une somme de 5500 $ pour une collection de 13 foetus représentant les différents stades d'une grossesse.

L'individu, dont l'identité n'est pas dévoilée, les aurait achetés en 1965 de son oncle qui travaillait en Grande-Bretagne, à l'Université de Londres.

En entrevue à TQS, le Rimouskois affirme que pendant plusieurs dizaines d'années, il a présenté sa collection dans les foires agricoles au Québec et dans d'autres provinces canadiennes. L'homme n'aurait aucune fascination morbide; son seul but serait de faire un coup d'argent.

Toutefois, le code criminel stipule que son activité est illégale et qu'il est passible de cinq ans d'emprisonnement.

Les cadavres et les restes humains comme les feotus doivent être inhumés à moins d'avoir une excuse légitime comme peuvent en avoir les hôpitaux ou les universités.

Mais depuis 15 ans, les codes d'éthique sont plus stricts. Les universités québécoises n'utilisent plus les foetus dans des bocaux pour l'enseignement de la médecine et à l'université de Montréal, les logiciels informatiques ont déjà remplacé la dissection des cadavres dans les cours d'anatomie.

Seul l'Hôpital Sainte-Justine à Montréal conserve encore quelques semaines les fètus pour fins d'analyse, avant de les inhumer ou de les envoyer dans les déchets biomédicaux. Le chef du département de pathologie, Luc Oligny, explique que ces vieux foetus n'ont plus aucune valeur scientifique.