En 2008, 60% des réservations de voyages seront effectuées en ligne, aux États-Unis, prédit la firme Phocus Wright. Actuellement, les Américains achètent 42% de leurs voyages sur Internet. Le phénomène de conversion au Web s'accélère un peu partout dans le monde.
En 2008, 60% des réservations de voyages seront effectuées en ligne, aux États-Unis, prédit la firme Phocus Wright. Actuellement, les Américains achètent 42% de leurs voyages sur Internet. Le phénomène de conversion au Web s'accélère un peu partout dans le monde.
Au Royaume-Uni, le géant Thomson (filiale du groupe allemand TUI, numéro un du voyage dans le monde) constate aussi une forte progression de ses ventes en ligne. Dans une entrevue accordée aux médias spécialisés, le directeur des ventes et du marketing de Thomson, Miles Morgan, révèle que 50% du chiffre d'affaires du groupe devrait être réalisé en ligne, cette année, comparativement à 38% l'an dernier. Il constate également que les sites Web de voyages sont en train de devenir «des agents de voyages virtuels», mais aussi de remplacer les brochures. Il prédit que «le temps où les gens choisissaient un voyage dans une brochure et se dirigeaient vers une agence pour l'acheter est révolu».
Thomson, qui gère des chaînes d'agences de voyages (sous la marque Lunn Poly, très connue au Royaume-Uni), a réduit les points de vente de 848 à 748, au cours de l'année écoulée. Les agences de voyages ne sont pas écartées du processus, mais elle se dotent de sites Web qui permettent aux consommateurs de magasiner et d'acheter leurs billets ou leurs forfaits en ligne.
Ce sont les sites des agences traditionnelles qui profitent le plus de l'engouement pour les réservations en ligne. Selon Miles Morgan, Expedia, Travelocity et les autres agences virtuelles bien connues commencent à s'essouffler. Les résultats décevants d'Expedia, publiés récemment, semblent donner raison au directeur des ventes de Thomson. Les bénéfices enregistrés pendant le premier trimestre de 2006 ont diminué de moitié, comparativement à la période correspondante l'an dernier.
Au Québec, la chaîne En Direct franchise une soixantaine de points de vente. En mai dernier, moins d'un an après avoir lancé un site Web «transactionnel», le réseau réalisait déjà plus de 10% de son chiffre d'affaires en ligne.