Plus d'une centaine d'enquêteurs et de policiers de partout au pays, des États-Unis et de l'Europe participent à une conférence nationale à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, pour échanger sur les nouvelles stratégies en matière de lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants sur Internet.

Plus d'une centaine d'enquêteurs et de policiers de partout au pays, des États-Unis et de l'Europe participent à une conférence nationale à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, pour échanger sur les nouvelles stratégies en matière de lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants sur Internet.

La conférence de trois jours se déroule à huis clos puisque les policiers et enquêteurs tiennent à garder confidentiels les moyens qu'ils utilisent pour traquer les prédateurs sexuels.

Les participants à l'atelier organisé par le Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants (CNCEE) proviennent de 34 organisations au pays, ainsi que du FBI américain, du Service de protection contre l'exploitation des enfants en ligne au Royaume-Uni et de la police criminelle fédérale allemande.

Les intervenants au colloque étudient non seulement la pornographie juvénile par l'image sur Internet, mais aussi les prédateurs sexuels qui utilisent les groupes de discussions à la recherche de jeunes proies.

Les scènes d'agression sexuelle contre des enfants peuvent être tellement brutales à regarder que leurs détails ne pourraient être rapportés dans les médias, a indiqué la surintendante Earla-Kim McColl, officière responsable du CNCEE.

«Nous avons récemment saisi la plus importante collection d'exploitation contre des bébés. Nous parlons d'abus sexuels sur des bébés qui ont encore le cordon ombilical attaché. C'est aussi épouvantable que ça. Nous ne pouvons vous décrire ce que nous voyons chaque jour. C'est absolument horrible et ça trouble l'esprit», a expliqué Mme McColl à des journalistes, mardi matin, avant le début de la conférence.

Mme McColl a ajouté que non seulement les victimes sont de plus en plus jeunes, mais que les actes commis à leur endroit sont de plus en plus violents. Et, a continué l'officière, les personnes qui commettent ces actes ou qui consomment de la pornographie infantile dans Internet proviennent de toutes les couches de la société.

Les technologies, comme les caméras numériques et les Webcams, contribuent aussi à la croissance fulgurante du problème.