AOL, division Internet du géant américain des médias Time Warner, va supprimer environ 1300 emplois dans ses centres d'appels aux États-Unis, pour s'adapter à la baisse du nombre de ses abonnés, a indiqué hier dans un communiqué un porte-parole d'AOL, Nicholas Graham.

AOL, division Internet du géant américain des médias Time Warner, va supprimer environ 1300 emplois dans ses centres d'appels aux États-Unis, pour s'adapter à la baisse du nombre de ses abonnés, a indiqué hier dans un communiqué un porte-parole d'AOL, Nicholas Graham.

AOL va notamment fermer le centre de Jacksonville, en Floride, un centre de suivi de clientèle où le volume d'appels a été divisé par deux depuis deux ans. Le nombre d'employés n'a pas été précisé.

Des emplois seront également supprimés dans les centres de Tucson, en Arizona, et d'Ogden, dans l'Utah, même si ces deux centres resteront «ouverts et entièrement opérationnels», a ajouté M. Graham.

Il s'agit de «mieux adapter nos ressources et de continuer à répondre à un marché changeant», selon le communiqué.

Les résultats trimestriels annoncés la semaine dernière par Time Warner avaient mis une nouvelle fois en évidence l'hémorragie d'abonnés subie par AOL en raison de la vive concurrence des exploitants de haut débit.

Au premier trimestre, le bénéfice d'exploitation d'AOL a décliné de 14,3 %. La division a perdu environ 1 million d'abonnés. Elle n'en compte plus que 24,5 millions au 31 mars (18,6 millions aux États-Unis, 5,9 millions en Europe).

La banque Citigroup a été retenue par Time Warner pour mener un passage en revue les activités d'AOL en vue d'éventuelles nouvelles mesures d'économies, selon la presse américaine.

Time Warner avait démenti vendredi des informations du quotidien britannique The Guardian selon lesquelles AOL envisagerait de céder ses services par abonnement en France et en Allemagne.