Les choses brassent chez Radiolibre.ca, la radio Internet lancée par Astral Media en janvier. En plus de devenir entièrement gratuite, la radio perd son directeur général, Denis Rozon.

Les choses brassent chez Radiolibre.ca, la radio Internet lancée par Astral Media en janvier. En plus de devenir entièrement gratuite, la radio perd son directeur général, Denis Rozon.

«Radiolibre n'est pas en péril, pas en danger. On s'ajuste, on fait des changements dans la structure», dit Alain Bergeron, vice-président aux communications corporatives chez Astral.

Des rumeurs couraient depuis une semaine selon lesquelles le service était en difficulté. On se doutait également qu'une réorganisation se tramait à l'intérieur de l'entreprise.

Chez Astral Media, on refuse de dire combien d'employés travaillent maintenant chez Radiolibre.ca, mais on confirme que le directeur général de la radio Internet, Denis Rozon, a quitté.

«Il ne travaille plus pour Astral», confirme Alain Bergeron, qui dit ne pas savoir s'il a été remplacé.

Quant au service, qui sera dorénavant gratuit, il sera financé par la publicité. Alain Bergeron refuse de dévoiler combien de personnes s'étaient abonnés au service. Selon Le Devoir, en mars, Radiolibre.ca comptait un millier d'abonnés.

Alain Bergeron affirme que depuis le lancement de la radio, les choses ont déjà beaucoup évoluées sur le Web.

«L'environnement a beaucoup changé depuis que nous avons lancé Radiolibre. Nous avons eu beaucoup de commentaires des annonceurs et des membres. On s'ajuste», dit-il.

Alain Bergeron refuse de parler de «concurrence» de la part de services semblables offerts sur Internet. Aux États-Unis, Pandora, par exemple, a une collection de 400 000 chansons.

«Il y a un espace Web, et tout le monde est dedans, dit-il. Mais Radiolibre est unique. C'est un produit qui n'existe pas ailleurs.»

À son lancement, l'équipe de Radiolibre.ca comptait 25 personnes. En janvier dernier, le directeur général de la radio affirmait qu'il souhaitait que le nombre d'abonnés atteigne 10 000. Astral ne s'attendait toutefois pas à faire de profits d'ici deux ans.