Le moteur de recherche américain Ask.com prépare son lancement commercial sur la France pour la fin de l'année avec pour objectif de figurer «dans les deux premières places» à l'horizon 2010, a déclaré mercredi son directeur France Ludovic Lecomte.

Le moteur de recherche américain Ask.com prépare son lancement commercial sur la France pour la fin de l'année avec pour objectif de figurer «dans les deux premières places» à l'horizon 2010, a déclaré mercredi son directeur France Ludovic Lecomte.

Racheté en mars 2005 par le groupe américain de médias et de commerce en ligne InterActiveCorp (IAC), dirigé par Barry Diller, AskJeeves.com (qui depuis a perdu le mot «Jeeves», majordome en français) avait été créé au milieu des années 90 aux États-Unis et avait réussi à survivre à l'explosion de la bulle.

Aux États-Unis, ce «pionnier de la recherche sur Internet» qui tire ses revenus, comme ses concurrents, des liens sponsorisés, figure en cinquième position derrière Google, Yahoo!, MSN et AOL, selon M. Lecomte.

En Grande-Bretagne, où il a été lancé en 2000, il occupe le troisième ou quatrième rang selon les mois, derrière Google, MSN et Yahoo!. Ask.com a aussi été lancé l'an dernier en Espagne et au Japon, puis en Allemagne. L'Italie et les Pays-Bas sont au programme.

La quasi-totalité des internautes utilisent la recherche en ligne. En ce qui concerne la France, selon les chiffres de Médiamétrie, Google était à l'origine en mai 2005 de 81,2% des recherches (+2,5 points sur un mois).

Cette omniprésence du géant américain s'est exercée aux dépens des autres moteurs puisque ces derniers ont tous accusé une baisse de fréquentation: Yahoo! 5,8% contre 6,4%, Wanadoo/Voila 4,5% contre 5,6% et MSN 2,9% contre 3% un mois plus tôt, toujours selon Médiamétrie.

«Fortement dominé par Google, le marché va nécessairement bouger dans les années à venir avec l'arrivée de nouveaux entrants», selon M. Lecomte qui souligne qu'aux États-Unis, la part de marché Google est déjà moins importante.

Ask.com, qui vise le grand public, a choisi de limiter à trois le nombre de liens sponsorisés en tête des pages des réponses afin «d'améliorer» la recherche.