La jeune entreprise montréalaise Transit s'est trouvé une nouvelle vitrine dans laquelle mettre en valeur son application consacrée aux transports en commun : l'application Uber.

À compter d'aujourd'hui, Uber affichera des informations fournies par l'application Transit quand ses utilisateurs dans 50 villes américaines entreront comme destination de leur course un endroit situé à proximité d'un arrêt de transports en commun. Ce ne sera toutefois vrai au départ que pour les utilisateurs du système Android.

« Un des cas d'usage que nous voyons fréquemment avec notre service, ce sont des gens qui s'en servent pour couvrir le premier ou le dernier kilomètre vers ou depuis les transports en commun », a indiqué en entrevue à La Presse Andrew Salzberg, directeur de la politique de transport et de la recherche chez Uber et Montréalais d'origine.

L'application Uber affichera donc depuis Transit les prochains départs de train, de métro ou d'autobus prévus près de la destination du passager. L'idée, explique M. Salzberg, est de simplifier la vie de ces utilisateurs pour contribuer à faire d'Uber une meilleure solution de rechange à la conduite, voire à la possession, d'une automobile.

Pour Transit, il s'agit avant tout d'une vitrine pour mettre ses services en valeur et attirer davantage de gens vers son application, explique le chef des opérations Jake Sion. L'entente ne lui procurera directement aucun revenu.

Les services de Transit couvrent présentement plus de 125 villes, dont Montréal évidemment. Son intégration à l'application Uber devrait éventuellement s'étendre plus loin que les 50 villes américaines déjà choisies, qui incluent les plus populeuses du pays.