L'Agence spatiale européenne a ouvert jeudi une enquête pour élucider les pannes mineures qui touchent le système de géolocalisation Galileo.

L'agence a expliqué par voie de communiqué qu'un total de neuf horloges atomiques placées à bord de cinq des 18 satellites en orbite sont en panne.

Le problème n'affecterait toutefois en rien la fiabilité du système, selon l'agence spatiale, puisque chaque satellite est équipé de quatre horloges atomiques.

L'agence spatiale européenne espère disposer de 24 satellites en orbite d'ici deux ans. Les quatre prochains devraient être lancés d'ici la fin de l'année.

L'agence assure que Galileo est parfaitement compatible avec le système GPS, ce qui permettra aux utilisateurs d'obtenir des données plus précises que jamais sur leurs téléphones intelligents ou par le biais des systèmes de navigation de leur voiture.

En plus de son service commercial, Galileo offre un signal réservé aux policiers et aux secouristes. Le signal public gratuit offrira une précision d'environ un mètre, contre cinq mètres et plus pour le GPS.

Galileo appartient à la Commission européenne, la branche exécutive de l'Union européenne.