Verizon est devenu mercredi le premier opérateur américain majeur à divulguer son «rapport de transparence» où il indique avoir reçu 320 000 demandes de données en 2013 rien qu'aux États-Unis.

Verizon précise avoir également reçu entre 1000 et 2000 «lettres de sécurité nationale» de la part des autorités. Il a aussi reçu des demandes dans 13 autres pays.

Le géant des télécoms avait annoncé le mois dernier vouloir suivre l'exemple des grandes sociétés d'internet, comme Google, Apple ou Microsoft, qui diffusent également de tels «rapports de transparence».

Ces compagnies sont montrées du doigt depuis les révélations sur les programmes de surveillance du gouvernement américain, qui leur demande régulièrement des données concernant leurs utilisateurs.

L'opérateur AT&T a également annoncé qu'il publierait un rapport de transparence.

Verizon a souligné que les demandes de données reçues en 2013 aux États-Unis émanaient de décisions de justice, de mandats de perquisition ou de demandes urgentes des autorités notamment.

«Nous ne divulguons pas d'informations sur nos abonnés à moins que la loi ne nous y autorise», a indiqué Verizon dans un communiqué.

L'opérateur ajoute que les informations données aux autorités s'apparentent à celles que les abonnés peuvent trouver sur leurs factures de téléphone.

Hors États-Unis, Verizon a reçu le plus de demandes en Allemagne (2996) et en France (1347).

L'opérateur n'a pas révélé le pourcentage de cas où il obtempère aux demandes des autorités, mais il a décidé de le faire à l'avenir.

Verizon affirme par ailleurs qu'il refusera toute demande «visiblement invalide», ou qui serait «trop large ou trop vague».