C'est connu, les Jeux olympiques sont comme une réunion de famille pour la grande confrérie humaine, visant à promouvoir le dépassement de soi et les qualités humaines poussées à leur extrême limite.

Sauf si ces qualités comprennent le partage, soit de la connexion internet de son téléphone mobile, ou celui de photos et de vidéos sur les médias sociaux.

Ainsi, sur le site des Jeux, les autorités ont décidé de bannir l'utilisation d'un téléphone mobile, ainsi que tout autre appareil mobile, à des fins de partage via WiFi de sa connexion internet.

L'utilisation d'un téléphone intelligent est toujours permise, mais pour surfer la Toile sur le grand écran d'un portable, ce sont les ondes WiFi du fournisseur British Telecom qui sont la solution.

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Un accès à internet via une ou l'autre des 1500 points d'accès répartis dans les divers sites des Jeux par le fournisseur anglais n'est cependant pas gratuit.

À la manière de ce que font les fournisseurs de services sans fil ailleurs dans le monde, il en coûte tout près d'une dizaine de dollars (6 £) pour un accès d'une durée d'une heure.

Les clients, eux, ont accès gratuitement.

On peut supposer que les autorités souhaitent ainsi dégager les ondes d'un trop grand nombre de connexions séparées aux réseaux mobiles, ce qui a généralement tendance à congestionner l'accès à internet.

Quatre millions de personnes qui mettent à jour leur statut Facebook en même temps, ça ralentit un réseau, pas de doute. Reste à savoir comment les autorités feront pour identifier les individus qui enfreindront cette règle...

Parlant de Facebook, les organisateurs des Jeux ont également pris des mesures afin de limiter le partage de photos et de vidéos prises par les spectateurs durant les compétitions.

Une des interdictions imposées aux détenteurs de billets est «de ne pas diffuser» extraits sonores, photos ou vidéos sur l'internet en général et les médias sociaux en particulier.

S'il avait été au fait de cette situation, on se demande ce que Pierre de Coubertin, le père des Olympiades, aurait bien pu écrire sur son mur Facebook à ce sujet. «L'important, c'est de participer, pas de tweeter», sans doute.