Malgré plusieurs défis, Netflix, le principal service de distribution par abonnement de contenu télé et cinématographique en Amérique du Nord, a dépassé le milliard d'heures de diffusion le mois dernier, une première, selon son PDG et fondateur, Reed Hastings.
L'entreprise américaine note une croissance continue et soutenue de l'utilisation de son service par ses utilisateurs, malgré quelques embûches rencontrées ces derniers mois.
Aux États-Unis, Netflix a connu sa part de problèmes lorsqu'elle a voulu séparer la location de DVD par internet de la diffusion en ligne de films et d'émissions de télé.
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En revanche, tout va bien du côté de la diffusion en ligne, justement. Au dernier trimestre, l'entreprise a gagné 220 000 nouveaux abonnés, bien plus que ce qu'attendaient les observateurs.
Le déploiement de filiales régionales dans plusieurs pays d'Europe et ailleurs dans le monde, au fil de l'année, contribue aussi à cet essor.
Bref, la popularité de Netflix en particulier, et de la diffusion de contenu vidéo sur internet en général, n'a pas fini de grandir.
L'arrivée de nouveau contenu fort populaire dans le catalogue du fournisseur américain laisse présager d'une croissance qui se poursuivra encore pour quelque temps, si on se fie à ce que son pdg a publié sur Facebook, mardi.
«Le visionnement total mensuel sur Netflix a dépassé le milliard d'heures pour la première fois de son histoire en juin. Quand House of Cards et Arrested Development commenceront, nous dépasserons ce record», a-t-il écrit.
Ces résultats agiront certainement comme un baume pour Netflix, dont le catalogue en ligne a récemment perdu plusieurs titres très populaires, provenant de producteurs de tous horizons, dont Starz et Sony Pictures.
Ils ont certainement aidé Netflix en Bourse: son action, qui a pratiquement perdu la moitié de sa valeur depuis février, a repris plus de 6% depuis la publication du message de M. Hastings.