Une majorité d'internautes n'y comprenant toujours rien, Facebook a décidé de revoir une fois de plus la façon dont est présentée sa politique d'utilisation et de confidentialité, ajoutant plus d'exemples et d'explications afin d'en clarifier la signification.

Erin Egan, responsable des règles de vie privée pour le populaire réseau social, tenait d'ailleurs une séance de questions-réponses diffusée en direct sur le site, lundi, afin d'aider à éclaircir les coins sombres de sa politique.

Celle-ci est affichée sur internet et peut également être commentée par les utilisateurs désirant faire connaître leur avis sur la question.

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«Notre objectif est d'être le plus transparent possible au sujet de nos pratiques», a-t-elle indiqué, quatre jours avant que l'entreprise ne fasse son entrée en Bourse, événement hautement anticipé s'il en est.

La valeur de l'entreprise pourrait atteindre 100 milliards de dollars, tant la demande pour ses premières actions est forte.

Ce n'est pas la première fois que la politique de confidentialité de Facebook pose problème.

En fait, elle continue de laisser la majorité des 900 millions d'utilisateurs du site social dans le noir, si on se fie à une étude publiée la semaine dernière par le cabinet américain Siegel+Gale.

Des chercheurs ont fait lire la politique de confidentialité de Facebook et de Google à 403 Américains et leur ont ensuite soumis un questionnaire afin d'en vérifier leur compréhension.

Résultat: 39% des répondants ont correctement répondu aux questions concernant la politique de Facebook, 36% faisant de même pour celle de Google.

À titre comparatif, des documents gouvernementaux de complexité comparables sont compris par 70% des répondants, tandis que les clauses en petits caractères des contrats d'émission de cartes de crédit passent également le test, à 68%.

On ne sait pas encore si la politique de Facebook sera plus claire, mais ses pratiques, elles, demeureront probablement encore mystérieuses pour plusieurs, seulement 40 % des répondants de l'enquête de Siegel+Gale comprenant correctement quel type d'accès possèdent les applications installées sur leur compte d'utilisateur, et un maigre 15% sachant concrètement ce qui se passe lorsqu'on exige une suppression de ce même compte.