Après la Silicon Valley, quels sont les meilleurs endroits dans le monde où lancer une nouvelle entreprise à vocation technologique? New York, Londres et Toronto, selon le projet Startup Genome, dont l'objectif est de dresser un portrait du petit univers de la startup techno. Montréal arrive 25e.

Les trois cofondateurs du Startup Genome, deux à Seattle et un à New York, ont d'abord et avant tout compilé la liste des petites entreprises spécialisées dans le web, les logiciels et les applications informatiques en tout genre, pour chacun des grands centres urbains de la planète. Ainsi, la Silicon Valley, en Californie, demeure un centre chaud de création de nouvelles sociétés technologies, puisqu'on y compte trois fois plus de jeunes pousses qu'à New York, qui se classe au second rang.

Toronto se classe au quatrième échelon, tout juste devant Tel-Aviv et Los Angeles. Vancouver arrive seizième et Montréal ferme la marche au vingt-cinquième échelon. Ce sont les trois seules villes canadiennes en lice, dans ce classement à la forte concentration nord-américaine: huit pôles américains en font également partie, onze si on considère que la Silicon Valley englobe en fait les villes de San Francisco, de Palo Alto, d'Oakland et de San Jose.

Au-delà de cette comparaison, le projet vise à fournir une foule d'information de nature entrepreneuriale aux gens intéressés à se lancer en affaires dans une ou l'autre des régions étudiées. Son rapport final sera officiellement publié au courant des prochaines semaines, et fait le point sur des facteurs aussi variés que le potentiel de mise en marché, les modèles d'affaires les plus populaires, la présence ou non de mentorat, d'aide au démarrage et de financement, la motivation de la communauté d'affaires à changer le monde, et ainsi de suite.

Si le Startup Genome avait inclus d'autres facteurs dans sa compilation, comme les coûts liés au démarrage d'une entreprise, la disponibilité de capital-risque et certains autres facteurs plus intangibles, sans doute que ce classement aurait changé. Ses créateurs insistent toutefois sur le fait que le projet ne vise pas tant à dresser un palmarès qu'à aider les entrepreneurs qui bougent beaucoup à trouver d'un coup d'oeil les ressources nécessaires au démarrage ou au déménagement de leur entreprise dans un nouvel environnement d'affaires.