Les pirates informatiques du groupe Anonymous ont fermement rejeté mardi les allégations selon lesquelles ils pourraient mener une cyberattaque contre le réseau électrique aux États-Unis et provoquer un arrêt de son fonctionnement.

Cette déclaration intervient peu après que le Wall Street Journal a révélé que le chef de l'agence nationale de la sécurité (NSA) avait fait part, notamment lors de réunions privées à la Maison Blanche, de son inquiétude sur une éventuelle attaque contre le réseau électrique du pays, d'ici un à deux ans.

Mardi, Anonymous a accusé, sur ses différents comptes Twitter, le chef de la NSA de tenir une «rhétorique alarmiste et de bouc-émissaire». «Pourquoi Anonymous provoquerait-il une panne du réseau électrique? Il y a énormément de services vitaux qui dépendent de lui. Essaie encore NSA. bouc-émissaire», s'indigne Anonymous sur le compte YourAnonNews.

Le groupe a également lancé mardi une attaque de courriers électroniques indésirables contre la page Facebook du Wall Street Journal, demandant à ses journalistes de publier des commentaires pour dénoncer ces accusations.

En janvier, Anonymous --un groupe de pirates disséminés dans le monde entier et représentés par un masque blanc et noir au sourire sarcastique-- avait mis hors service, pendant plusieurs heures, les sites du FBI et du ministère de la Justice américain, en représailles à la fermeture par les États-Unis du site d'hébergement Megaupload.

Fin 2010, Anonymous s'était en outre attaqué aux sites Amazon, Visa, MasterCard et PayPal pour dénoncer leurs décisions d'arrêter de travailler avec le site internet WikiLeaks.