Les gadgets, appareils portables et autres réseaux sociaux seraient-ils source de stress et d'anxiété? D'une étude menée par des chercheurs de l'université de Cambridge, il résulte qu'une personne sur trois se sentirait submergée par son environnement high-tech et tous ses composants, des courriels à Twitter.

L'université de Cambridge a étudié 1300 Britanniques pour découvrir que le sentiment de stress causé par les nouvelles technologies pouvait entraîner dans la vie des sujets un sentiment d'insatisfaction générale.

Les jeunes utilisateurs ressentent ce stress au même titre que leurs aînés: 38% des 10-18 ans interrogés ont déclaré se sentir accablés par la technologie omniprésence - 34% des 25-34 ans ont le même sentiment.

Cette année, une équipe de chercheurs de Stanford University affirmait que l'utilisation de réseaux sociaux comme Facebook pouvait être facteur de dépression chez certains. Les utilisateurs ayant tendance à ne publier que des informations concernant les aspects positifs de leur vie, ceux qui prennent connaissance de ces informations pourraient se sentir mal en comparant leur propre vie à celles de leurs amis.

Le remède contre le stress technologique: reprendre le contrôle. Le Guardian suggère par exemple d'éteindre les systèmes de notification automatiques.

Le journal a interviewé Tim Ferriss, auteur de The 4-Hour Workweek: Escape 9-5, Live Anywhere, and Join the New Rich, qui donne quelques recommandations:

-Laissez vos appareils éteints sur de courtes périodes. Vos vies n'en pâtiront pas et vous pourrez espérer voir le stress se réduire.

-Laissez votre téléphone portable chez vous au moins une fois par semaine, le samedi par exemple.

-Établissez une liste des choses à éviter. Par exemple: «ne pas ouvrir ma boîte de courriel avant 10h00», de façon à poser des limites.

-Acceptez qu'il est impossible de répondre à 500 messages par jour. Ne cherchez pas à jouer les super-héros de la messagerie: il est humainement impossible de répondre à tous ses messages.

-Apprenez à vous modérer. Comptez le nombre de fois où vous vérifiez votre boîte de courriel ou vous rendez sur les réseaux sociaux. Prenez conscience du problème et tentez de ne pas devenir esclave de vos outils.