La société ExoPC obtiendra au cours des prochains mois un coup de pouce du Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM), afin de l'aider à mieux cibler des marchés précis où l'utilisation d'une tablette numérique comme celle qu'elle produit depuis quelques mois peut s'avérer particulièrement pratique.

Dans un communiqué conjoint, les deux organismes ont annoncé hier que le CRIM allait accueillir les bureaux montréalais de la société rimouskoise, qui a également ses propres bureaux en Europe et aux États-Unis. ExoPC est connue pour avoir développé une interface tactile permettant d'adapter le système Windows, de Microsoft, à des appareils mobiles comme les tablettes numériques.

C'est cette interface sur laquelle mise ExoPC pour sa croissance à venir. Non seulement peut-elle être utilisée dans certaines applications d'affaires, mais les dirigeants de la PME voient un avenir dans l'application du logiciel dans des secteurs publics connaissant présentement une grande vague d'informatisation.

Au Québec, tout le réseau scolaire doit se doter de solutions d'affichage de nouvelle génération, ce qui peut représenter un marché potentiel pour ExoPC, alors que le CRIM, pour sa part, songe au secteur de la santé, où les tablettes et les appareils mobiles semblent de plus en plus populaires.

L'organisme montréalais songe aussi à utiliser elle-même ce logiciel. « Une première piste engagerait le Centre de tests et d'interopérabilité du CRIM, au moyen de sa plateforme virtuelle de tests », a mentionné Jacques Ouellet, premier vice-président R-D et commercialisation du CRIM.

L'automne dernier, ExoPC a dévoilé le prototype d'une tablette désormais vendue par des tiers. Au Canada, Ciara Tech vend la Vibe, une tablette conçue autour de ce prototype. Il s'agit d'une tablette animée par Windows, mais dont les principales fonctions tactiles sont assurées par l'ExoPC UI, développé par les membres de la société à Rimouski.