Research In Motion lance sa tablette électronique PlayBook mardi au Canada, tentant de décrocher sa part du marché actuellement dominé par le iPad d'Apple.

Tandis que RIM destine son produit principalement aux clients d'affaires, le PlayBook sera disponible dans un certain nombre de chaînes de détaillants.

Le verdict des journalistes spécialisés aux États-Unis a été plutôt défavorable la semaine dernière, des analystes soulignant qu'une poignée d'applications majeures, incluant celles pour les courriels, se trouvent sur la PlayBook seulement lorsqu'un lien sans fil est établi avec un BlackBerry.

L'analyste du magazine «PC» Sascha Segan a fait valoir que le fabricant canadien du BlackBerry avait l'occasion d'améliorer sa tablette électronique, la compagnie prévoyant rendre disponible des versions mises à jour au cours des prochains mois.

Sascha Segan estime que les consommateurs ne se bousculeront pas pour se procurer un PlayBook, comme ils l'ont fait pour le iPad ou le iPhone, mais que les entreprises pourraient être intéressées à attendre pour une PlayBook améliorée.

Pour les utilisateurs de tablettes électroniques, l'analyste croit que le iPad reste la référence.