La septième édition du StartupCamp Montréal aura lieu demain, et déjà, on lui prédit un grand succès. Le non-événement autoproclamé accueillera un nombre record d'entrepreneurs, de technophilies et d'autres professionnels du secteur québécois des TI. Pas mal, pour une conférence dont le thème central, cette année, est l'échec...

En fait, c'est le thème qui sera abordé par les conférenciers à présenter leur théorie à ce sujet, en deuxième moitié de journée. Ça comprend Robert Gold et Yona Shtern, les deux cofondateurs de Beyond the Rack, une entreprise montréalaise qui sera à surveiller cette année, le créneau dans lequel elle se spécialise étant en plein essor.

On y verra aussi des représentants de Wajam, Geotoko, MatchFWD, TrainingMobs et TaskHire, qui parleront de leurs nouvelles entreprises. Ceux-là n'aborderont certainement pas le thème de la journée, puisque dans leur cas, l'échec n'est pas permis, assure l'organisation de StatupCamp Montréal!

« Il y a deux vues dominantes à propos de l'échec dans le métier. Il y a ceux qui disent qu'on apprend plus de ses échecs que de ses succès, alors qu'il y a ceux qui disent que les erreurs de parcours sont une chose, mais que l'échec, lui, devrait être inconcevable. Ça devrait donner lieu à une conversation intéressante », explique Philippe Telio, président d'Embrase, une boîte de consultation établie à Montréal.

M. Telio est également un des « désorganisateurs » du StartupCamp Montréal qui aura lieu demain au théâtre Telus, et aussi dans une seconde salle, ajoutée à la dernière minute pour accueillir les gens inscrits à la dernière minute. Comme il s'agit en grande partie d'une non-conférence, on voit mal comment quelqu'un pourrait en être « l'organisateur »...

Dans le cadre d'une non-conférence, soit demain, de 15 h à 18h, ce sont les gens présents sur place qui déterminent l'ordre du jour. On peut difficilement savoir de quoi il retournera.

Cela dit, plus de 650 personnes ont ajouté leur nom à la liste des gens qui seront présents lors de ce septième non-événement montréalais. C'est à peu près une centaine de plus que la dernière occasion, signe que le secteur montréalais et québécois des technos est en santé, estime M. Telio.

« On grandit un peu plus à chaque nouveau camp, mais cette fois, ça dépasse nos attentes, c'est pour ça qu'il a fallu louer une seconde salle à la dernière minute. » À noter, d'ailleurs, que les retardataires se verront imposer des frais d'inscription de 50 $ pour éponger ces coûts additionnels.

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