Sony devrait ouvrir un nouveau chapitre dans la bataille des livres électroniques avec la sortie au Japon, le 10 décembre, de son Reader, sa nouvelle liseuse.

Le géant de l'électronique va se relancer sur le marché des liseuses électroniques pour la première fois depuis 2007, lorsqu'il s'est retiré en avançant qu'il n'y avait pas assez de contenu pour attirer les clients.

Mais Sony va devoir se battre pour refaire une incursion sur ce marché dominé par d'autres grandes marques au Japon et à l'étranger.

L'iPad d'Apple a déjà fait ses preuves en terme de popularité, tout comme le Kindle d'Amazon, et Sharp a annoncé de son côté la sortie de sa tablette de lecture Galapagos, le 10 décembre.

Sony concentre ses efforts sur le marché local, du moins pour débuter, et commencera par vendre le Reader Pocket, qui mesure 13 cm au prix de 20 000 yens, et le Reader Touch, un peu plus grand, qui ne fait que 9 millimètres d'épaisseur, au prix de 25 000 yens.

Les deux machines peuvent stocker environ 1400 livres, selon Sony, sur un écran e-ink noir et blanc lisible même en plein soleil. Les deux appareils auront une autonomie de deux semaines.

En dévoilant les nouveaux gadgets, Nobuki Kurita, le président de Sony Marketing, a annoncé que l'entreprise s'attend à vendre environ 300 000 unités la première année et s'attend à s'accaparer la moitié du marché local d'ici 2012. A ce jour, il a expliqué pendant un point presse que Sony pensait vendre 1 million de liseuses électroniques chaque année.

Les utilisateurs pourront acheter et télécharger des livres électroniques à partir du site internet de Sony Reader Store, qui entrera en service le jour du lancement des e-readers (le 10 décembre) et proposera environ 20 000 titres, selon l'entreprise. Le prix des livres n'a pas encore été annoncé.

À l'avenir, Sony pourrait étendre ce service aux journaux, aux bandes-dessinées et aux magazines, et pense même à développer des versions Wi-Fi et 3G de ses appareils.