Le premier opérateur de télécommunications mobiles japonais, NTT Docomo, a annoncé lundi le lancement commercial le 24 décembre de son services de données à très haut débit LTE, ainsi que des téléphones 3G à affichage en relief visible sans lunettes spéciales.
NTT Docomo prévoit dans un premier temps de couvrir en LTE les trois mégapoles de Tokyo, Nagoya et Osaka, avec une extension rapide pour desservir toutes les principales villes de l'archipel nippon courant 2012 ou début 2013.
La norme LTE, parfois appelée 3,9G, permettra la réception de données via le réseau cellulaire dédié de NTT Docomo à un débit théorique de 75 mégabits par seconde (75 Mbit/s), presque équivalent à celui d'une liaison filaire par fibre optique, dans les conditions les meilleures.
Lancé sous la marque commerciale Xi (Cross-i), le service LTE de NTT Docomo sera accompagné de la commercialisation de clefs USB et cartes pour ordinateur, puis ultérieurement de divers autres types de terminaux de réception de données multimédia.
NTT Docomo proposera un forfait mensuel de données pour un montant initial promotionnel de 4935 yens (61 dollars).
Par ailleurs, l'opérateur, qui compte plus de 55 millions d'abonnés au Japon (près de la moitié du total), a présenté lundi sa nouvelle «collection hiver-printemps» de téléphones 3G, soit une gamme de quelque 25 nouveautés, dont un téléphone à affichage en trois dimensions (3D) conçu par le fabricant japonais Sharp.
Ce mobile haut de gamme à écran tactile, qui fonctionne sous le système d'exploitation Android du géant de l'internet américain Google, permet de percevoir des images en relief sans lunettes. Il intègre aussi les fonctions de réception de la télévision numérique hertzienne mobile et de porte-monnaie électronique à puce sans contact.
Les rivaux locaux de NTT Docomo étendent également leur gamme de téléphones.
Softbank, qui est le seul à offrir le populaire iPhone de l'américain Apple, a aussi présenté la semaine dernière deux mobiles sous Android de marque Sharp à écran en trois dimensions (3D), et KDDI mise également sur ce système d'exploitation ouvert qui autorise le téléchargement de nombreuses applications développées par des tiers.