Les fabricants américains de microprocesseurs Intel et NVidia sont engagés dans un bras de fer judiciaire sur le brevet des puces de nouvelle génération conçues par Intel, qui selon ce dernier ne sont pas couvertes par un accord de coopération conclu en 2004.

Intel a porté plainte lundi pour protéger sa propriété intellectuelle sur ses puces de nouvelles génération, de la famille Nehalem, mais NVidia a fait valoir mercredi que ces puces étaient couvertes par un accord vieux de quatre ans.Les poursuites intentées par Intel, devant un tribunal du Delaware, sont «clairement une tentative pour étouffer l'innovation», a fait valoir le directeur général d'NVidia, Jen-Hsun Huang, cité dans un communiqué.

L'accord de 2004 permet aux deux sociétés d'utiliser des innovations l'une de l'autre.

Intel, qui a vu son bénéfice baisser de 24% en 2008, et de 90% rien que sur le dernier trimestre, axe son développement sur ses puces de nouvelle génération Nehalem, avec une finesse de gravure de 45 et de 32 nanomètres.

Il vante ces microprocesseurs, dont la production doit commencer cette année, comme étant «plus économes en énergie, plus denses et plus performants».

L'action Intel gagnait 1,74% à 13,43 dollars, celle de NVidia 2,94% à 8,06 dollars vers 15h20 HAE.