Le marché des téléviseurs, toujours «dynamique», est porté par l'engouement pour les écrans plats, la transition vers le numérique et la haute définition ainsi que par des prix attractifs, a indiqué lundi le Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques (Simavelec).

Le marché des téléviseurs, toujours «dynamique», est porté par l'engouement pour les écrans plats, la transition vers le numérique et la haute définition ainsi que par des prix attractifs, a indiqué lundi le Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques (Simavelec).

En 2008, 6 millions de téléviseurs devraient être commercialisés en France, contre 5,8 millions l'an dernier, pour un chiffre d'affaires de 4,7 milliards d'euros (+11% par rapport aux 4,2 milliards réalisés en 2007), d'après les chiffres du cabinet d'études GfK et du Simavelec.

Les Français renouvellent leur poste de plus en plus souvent, tous les 6 à 7 ans, contre 10 ans auparavant, a souligné le nouveau président du syndicat, Benoît Lelièvre, également directeur général de Philips France, lors d'une conférence de presse.

Premier élément, «l'engouement pour les écrans plats», LCD dans leur grande majorité ou plasma.

Parallèlement, les appareils à tube cathodique sont en train de disparaître: en 2004, ils représentaient encore plus de la moitié des ventes de téléviseurs, en 2007 leur part est tombée à seulement 5%. Toutefois, en terme de parc installé, ils sont encore dominants (79% du parc) et le resteront jusqu'en 2009-2010 avant d'être détrônés par les LCD.

Deuxième point, les téléviseurs numériques remplacent progressivement leurs homologues analogiques. A partir de mars, tous les téléviseurs devront intégrer un adaptateur permettant de recevoir la télévision numérique terrestre (TNT), selon la loi sur la télévision du futur.

Si l'on ajoute les adaptateurs et les décodeurs, «d'ici 2011, date prévue pour l'arrêt de l'analogique, une très grande partie de la population aura accès au numérique», a estimé M. Lelièvre.

Autre moteur de croissance, la haute définition qui «devient le standard», même si le taux d'équipement demeure faible, tandis que la simple définition se limite désormais essentiellement à l'entrée de gamme.

Pour faciliter l'adoption de cette nouvelle technologie, les industriels vont procéder d'ici décembre à une simplification des logos de manière à clarifier l'offre pour le consommateur.

Les tailles d'écrans, de plus en plus grandes (3,5 centimètres en plus chaque année) pour des prix en baisse constante (plus de 10% par an), devraient également contribuer au développement de la HD, qui n'a d'intérêt que sur des téléviseurs d'envergure, selon le Simavelec.

Ainsi un téléviseur LCD coûte aujourd'hui 771 euros (1130$ CA) en moyenne, contre 1214 euros (1780$ CA) en 2004.

Par ailleurs, le président du syndicat a réaffirmé son opposition à la taxe sur la vente des récepteurs de télévision, envisagée pour financer la suppression de la publicité sur l'audiovisuel public, qui pourrait, selon lui, «contrarier le dynamisme» du marché.